© Visuel d'illustration

La sobriété foncière constitue un enjeu majeur pour les villes et les territoires. Les débats autour la territorialisation du Zan (Zéro artificialisation nette) se multiplient, afin de concevoir et déployer cet agenda de transformation et d’engager la mutation des gisements identifiés. Au-delà des solutions techniques, des enjeux spécifiques se posent en termes de gouvernance, de conduite des politiques et de capacités politiques. Cet agenda de transformation nécessite la mobilisation de moyens et de capacités politiques sans précédents que ce soit pour identifier les gisements existants, débattre collectivement des stratégies possibles de reconversion, prioriser quelques leviers en fonction des contraintes (écologiques, sociales, politiques, économiques, etc.) propres à chaque territoire, et assurer le portage politique de la conception à la mise en œuvre. Penser les mutations des gisements fonciers existants implique, pour l’ensemble des acteurs de la ville et des territoires, un renouvellement des méthodes, des outils et des processus.