La 2e ligne de métro va être mise en service à l’été 2021. Son tracé constitue, depuis 15 ans, une véritable colonne vertébrale du projet urbain rennais et métropolitain. Il a initié une stratégie pour développer des projets de natures variées qui, aujourd’hui, sont déjà bien engagés et permettent de dresser un panorama de la dynamique en cours à l’échelle de la ville.

Pendant longtemps, Rennes aura été la plus petite ville du monde avec un métro. Très décriée au moment de son lancement, la première ligne aura pourtant réussi son pari au-delà des espérances: de 77 500 voyages/jour à sa mise en service en 2002, à 150 000 voyages/jour aujourd’hui. Dans l’esprit de la loi SRU, cette ligne reliait deux quartiers de grands ensembles au centre-ville, mettait à portée de tous l’accès au CHU et désenclavait l’un des deux campus étudiants de la ville : elle redonnait du lien à la ville existante.

Le projet de la ligne B a été l’occasion de « repenser la ville autrement » dans une perspective de véritable écocité. Elle a :
- structuré le développement de nouveaux quartiers métropolitains : les projets de la Courrouze (ancienne friche militaire) et de Viasilva (dernière extension urbaine autour d’espaces agro-naturels) ont été conçus autour de la desserte en métro.
- renforcé et étendu la centralité du cœur de ville en appuyant le développement de la nouvelle gare et de ses abords et surtout en permettant l’implantation d’équipements majeurs en plein centre (centre de congrès, palais du commerce).
- initié le renouvellement urbain des secteurs de grands ensembles Maurepas et Gros-chêne.

Cette dynamique urbaine va se poursuivre au-delà de la mise en service prévue à l’été 2021, avec notamment la reconquête des friches ferroviaires, la réintégration du campus de Beaulieu dans la ville, la mutation aux abords des stations de métro, etc.